La Joconde de Léonard de Vinci interprétée  par Benoit



 






























L’analyse de l’œuvre :

 

  Ce que j’ai principalement voulu retranscrire à travers mon œuvre contemporaine, c’est une impression de mystère, d’immobilité et c’est pour cela que l’une des premières idées qui me soit venue fut l’utilisation de pièces de puzzles. Je trouvais que l’usage du puzzle rendait le coté intriguant de La Joconde puisqu’un puzzle est constructible et déconstructible à l’infini mais encore faut-il avoir toutes les pièces et les assembler de la bonne manière. C’est pour cela que seules quelques pièces sont présentes, ce ne sont que des fragments, mais pour autant, ils sont importants et représentent en mon sens les parties les plus intéressantes du puzzle. Ensuite j’ai imaginé une structure noire pour créer de l’ombre pour renforcer l’intrigue, mais pas complètement de sorte de laisser passer la lumière un minimum pour que le tout soit visible. Je n’ai pensé au jeu de miroirs qu’à l’achat ; avec ceux-ci, j’ai créé des points d’interrogation symétriques, un plein, et un vide, ensuite j’ai mis les fils dorés qui pendent avec les pièces de puzzles accrochées dans le désordre au premier plan pour créer un déséquilibre du sens de ce tableau. En regardant le miroir d’un certain angle, un fragment du visage de la Joconde nous regarde, cela est très important car cela renforce l’intensité de cette œuvre. Enfin, le dos des pièces du puzzle a été recouvert de feuilles d’or pour montrer que la Joconde est une œuvre inestimable, tellement riche. Tous ces éléments font de mon travail une œuvre contemporaine car tous ces éléments agissent entre eux, les miroirs vont refléter les pièces de puzzles, le doré du dos des pièces de puzzle va donner un éclat dans l’ombre mystérieuse de l’œuvre. Cette œuvre n’est pas vraiment significative en elle-même hormis les quelques détails comme l’or, le doré, elle est juste une question esthétiquement mystérieuse.  






Portrait de Sylvia Von Harden peint par Otto DIX,

interprétée par Océane
































On est captivé par le physique singulier de cette femme journaliste. Otto Dix a voulut avec ce tableau faire «le portrait d’une époque».

Cette huile sur panneau peinte en 1926 est en plein dans les années folles. Période ou l’on essaie d’oublier la tragédie de la première Guerre mondiale, tout en faisant semblant de ne pas voir qu’il y en a une seconde en préparation.

     Dix a peint se portrait à une époque où la femme émerge. Sylvia incarne cette figure féminine différente qui exhibe sa non conformité. D’ailleurs elle est journaliste, alors qu’a cette époque ce métier n’est réservé qu’aux hommes. Sylvia Von Harden est en décalage sur le plan de la féminité et sur le plan intellectuel.

     Elle fume et bois en publique dans un bar. Sylvia est une femme excentrique représentée avec tous les accessoires indispensables d’une habituée des cafés (table en marbre,chaise à dorures, d’élégantes cigarettes russes et un verre de Spritzer).

     Les couleurs vives donnent une impression de tension et de suspense,le bras qui descend le long de la jambe ajoute une discrète connotation sexuelle. La représentation du sujet, sévère et presque grotesque, est un brillant exemple de Nouvel Objectivisme.

     Ses oeuvres virulentes critiques la société. Elles furent interdites par les Nazis mais Otto Dix se remit à peindre après la guerre. Il peint la «non-joliesse»  des catégories traditionnelles de l’épouse soumise et fidèle de la femme objet ou de la mère attentive.


     Interprétation de cette oeuvre:


    J’ai choisi d’interpréter ce tableau avec une photographie qui fait ressortir le coté «moderne» de cette femme en avance sur son époque. Cette photographie accentue les différents sentiments que laissent ressortir le tableau comme ce côté à la fois masculin (coupe de cheveux,cigarette, verre,monocle), sexué (main sur la hanche, mise en valeur de la bouche,) et ce côté intellectuel du journaliste (appareil photo, journal, monocle).















 
 

La Madone
Huile sur toile
90x68,5 cm
Exposé au musée Munch à Oslo.




J’ai choisi, pour le sujet de l’interprétation, une oeuvre très célèbre de Munch intitulé La Madone, ou «Madona». Cette oeuvre, riche à la fois par sa simplicité et son originalité, m’a inspiré une reprise moderne et contemporaine du travail de Munch. Toutefois, avant de l’analyser, il est intéressant de se pencher brièvement sur la vie de l’artiste, afin d’en comprendre les origines.

  1. I.Présentation de l’artiste

« L’énergie de la destruction »

    Edvard Munch, prononcé Mounk, naît en 1863 à Loten, en Norvège, d’un père très religieux. Il est considéré comme le pionnier de l’expressionnisme, réputé pour son intérêt à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale. Il est notamment connu pour son célèbre tableau Le Cri, qui réussit à retranscrire le son d’un cri à travers la peinture, un cri qui traverse chacun de nous à la vue de cette oeuvre.


    En se penchant sur la vie de l’artiste, nous pouvons comprendre les origines de l’univers lugubre de Munch: en effet, déjà très jeune il perd sa mère de la tuberculose, puis plus tard sa soeur de la même maladie. Son père et son frère meurent également par la suite. Il a donc pu observer de nombreuses fois la mort s’attaquer à sa famille, d’ailleurs il dit lui-même:

« La maladie, la folie et la mort sont les anges noirs qui ont veillé sur mon berceau et m’ont accompagné toute ma vie. »
Nous nous souviendrons alors de Munch comme un artiste «maudit» à la manière des poètes incompris, qui traduit son mal et sa souffrance dans un univers à la fois décalé et trouble.

II.
Analyse de l’oeuvre originale


Cette peinture, déclinée en cinq versions différentes toutes exécutées entre 1894 et 1895, représente une jeune femme nue, dans une position lascive, et constitue l’oeuvre la plus connue de l’auteur avec Le Cri.


a) Les formes.
Les lignes autour du modèle ondulent dans un rythme doux et suggestif, créant ainsi un climat agréable, confortable, à la manière d’un «cocon», d’un abris où l’on se blottirait pour se réchauffer.
L’allure de la jeune femme dégage une importante féminité qui vise à attirer l’oeil du spectateur, de part la forme de la poitrine, et du ventre. En effet, les formes arrondies du bas ventre portent à penser que la femme serait enceinte et donc porteuse de vie.
Autour de son visage, une sorte de halo rouge se dessine.
Avec un arrière-plan assez flou et vague, les cercles peints autour du modèle donnent un aspect inquiétant à l’oeuvre, comme si le fond aspirait la jeune femme. Le premier-plan, lui, est tout à fait net, contraste de formes probablement voulu par l’artiste.

b) Analyse chromatique.
La forte présence des couleurs chaudes invite le spectateur à se mettre à l’aise, avec une ambiance légère et confortable. La couleur rouge du halo peut cependant suggérer la douleur, le sang. Cette association de l’amour et du sang témoignent d’un trouble évident relié à l’artiste.


c) Symboles

Dans ce tableau, la jeune modèle représente à la fois la Vierge (la sainte), avec son auréole, la mère avec son ventre rond, et la femme lubrique, qui offre ses seins au spectateur.

Avec cette oeuvre, Munch cherche à peindre trois femmes différentes en une seule. Un trouble évident qui vient sans doute des liens particulièrement instables qu’avait Munch avec les femmes.
Ce mélange de la pureté, la maternité, et la féminité même porte à se poser une question: se peut-il que la mère, la sainte, et la «prostituée» (puisque la position offerte qui appelle à la luxure invite à penser à la notion de prostituée) ne soient qu’une seule et même personne ?
Une vision très dérangeante donnée par ce tableau qui réunit les archétypes de l’image idéalisée de la femme. Des images qui semblent donc s’opposer à tout jamais dans leurs contradictions, mais que Munch cherche à lier malgré tout.
La maternité n’empêche pas la sexualité et la sainte peut être mère et vivre une sexualité épanouie. La femme tient donc en réalité tous les rôles.
En revanche, bien qu’elle semble représenter un certain trouble vis-à-vis de la femme, cette peinture de Munch peut aussi être interprétée comme un hommage aux femmes avec leurs plus belles possibilités. Si à la fois Munch paraît avoir peur des femmes, il en est toutefois fascinée.


  1. III. Mon interprétation


Pour mon interprétation, j’ai choisi de me libérer totalement du domaine de la madone, et donc de la femme qui domine par sa majestuosité. Je me suis également émancipée de l’allure sérieuse et mystérieuse de l’oeuvre. De plus, j’ai abordé cette oeuvre d’une dimension totalement décalée et étrangère à la peinture originale. Pour cela, je me suis concentrée sur l’enfance, en représentant une petite fille boudeuse, une «gamine» qui cherche à se grandir, à ressembler aux dames, comme c’est souvent le cas chez les petites filles. En même temps, l’idée de l’importance de la femme reste tout de même présente puisque cela insiste sur le modèle qu’incarne la femme dans la société: une femme puissante et élégante, mystérieuse et libre.

Cette interprétation, avec comme support la photographie, pourrait pourtant être une suite du tableau original de la Madone:
En effet, dans La Madone, Munch peint une femme en début de grossesse: l’oeuvre m’a donc paru, par élargissement, porteuse de vie, comme si elle invitait le spectateur à la continuer, à l’achever.
Il y a un fond, dans l’oeuvre de Munch, qui fait réfléchir et amène à aller plus loin, à creuser cette idée d’enfant qui est juste esquissée dans La Madone.

Pour l’esthétique, j’ai alors revêtu un soutien-gorge trop grand rempli de chaussettes, et une tétine dans la bouche. Ce choix de parodier ce phénomène courant (ressembler à sa mère/ressembler aux grandes...) m’a paru intéressant pour donner à l’oeuvre initiale un côté humoristique. En même temps, cela met en scène un symbole de l’enfance: la tétine.
L’exagération (chaussette qui ressort, tombe...) donne à la photographie une image caricaturale, et de ce fait appuie sur le résultat «râté»: la fille affiche une moue boudeuse car elle n’a pas réussi à ressembler à une dame.


Pour le fond, j’ai ajouté par effet de calque une texture aux couleurs bleutés (à l’opposition du rouge passionnel chez Munch) et aux motifs déstructurés, afin de donner également à ma photographie un côté vague, embrouillé, mais toutefois beaucoup plus clair et net que chez Munch.


Manon Sabatier 1ere L

La Madone d’Edvard Munch interprétée par Manon


Interprétation d’une oeuvre académique en une oeuvre contemporaine

Naissance d’une oeuvre d’art

Océane, Novembre 2011

Analyse de l’œuvre


L'artiste :


     Jules Joseph Lefebvre, né à Tournan-en-Brie ( île de France ) le 14 mars 1836 et mort à Paris le 24 février 1911, est un peintre académique français, qui a été impressionniste.

     Il a, après avoir intégré l'école des beaux arts, enseigné en tant que professeur réputé  dans cette école, avant de partir enseigner à l'académie Julian. Il reçoit de nombreuses décorations, dont une médaille de première classe à l'exposition de Paris de 1878 et la médaille d'honneur en 1886. Il est également commandeur de la Légion d'honneur.

     Il est surtout connu pour ses œuvres de nus féminins, dont '' La vérité '', son œuvre la plus célèbre, qui est aussi celle que j'ai choisi d'interpréter.


L’œuvre :


     '' La vérité '' est exposée à Paris, au musée d'Orsay. C'est une peinture académique datant de 1870.

     Il s'agit d'un nu féminin dans un milieux naturel, qui brandit un miroir de la main droite, et tient un bâton de la main gauche. On peut penser, d'après le titre de l’œuvre, que lorsqu'elle brandit ce miroir vers nous, la lumière nous éclaire et nous montre la vérité, qui n'est autre que nous même : nous pouvons imaginer notre propre reflet dans ce miroir.

     C'est le point sur lequel j'ai voulu insister le plus.


Mon interprétation :


     Le titre suggère la vérité du monde tel qu'il est, ainsi l'artiste a décidé de nous le montrer au travers du miroir. J'ai voulu, en interprétant cette œuvre, amplifier ce jeu de miroir, dans le but d'amplifier la vérité. 

     Dans mon interprétation, j'ai remplacé le côté authentique et académique par le coté contemporain en choisissant un fond plus moderne et en utilisant des techniques artistiques plus récentes, comme la photographie.

     J'ai choisi d'habiller le modèle comme la photographe, puisqu'elle est sensé représenter la vérité, à travers nous. Elle nous est donc semblable. Dans un sens, tout le monde représente la vérité : le modèle et l'artiste, autant que les destinataires de l’œuvre.

Et la vérité, c'est que nous essayons tous de nous fondre dans la masse et de nous ressembler.


'' La vérité '', de Jules Joseph Lefebvre, interprétée par Anais

Planche pour une Installation vidéo

Manon

Dessin, collage, Eva

Planche pour une vidéo, Benoit

Planche pour une performance,

Sculpture vivante, Maëva,